En occident, on a souvent tendance à critiquer le système de crédit social Chinois, "l'œil de Dieu qui vous suit partout" comme une atteinte grave aux libertés individuelles.
Mais, qu'en est-il vraiment de nôtre côté ?
Des investigations de plus en plus nombreuses nous révèlent comment les autorités occidentales utilisent la technologie de caméra avancée et l'intelligence artificielle pour cibler les minorités réprimées et notamment les personnes pauvres dans les logements sociaux, créant ainsi une situation de surveillance omniprésente.
Une enquête approfondie menée par le Washington Post révèle que les caméras de surveillance, achetées grâce à des subventions fédérales de lutte contre la criminalité, sont utilisées pour espionner, réprimander et même expulser les résidents des logements sociaux. Les infractions présumées sont parfois mineures, telles qu'une personne crachant dans le couloir ou empruntant un chariot à une buanderie commune. Les preuves de surveillance sont utilisées pour justifier les expulsions.
De plus, l'utilisation de la reconnaissance faciale et de l'intelligence artificielle accentue les inquiétudes. Les caméras scannent les visages des personnes dans certaines localités, à la recherche de personnes interdites de vivre dans les logements sociaux ou pour détecter des violations des règles relatives aux invités de nuit.
Les résidents des logements sociaux, en particulier les personnes de couleur, sont soumis à une surveillance constante, ce qui entraîne des conséquences négatives sur leur vie quotidienne. L'augmentation de la surveillance se traduit également par une augmentation des expulsions, en particulier dans les logements sociaux. Les caméras de surveillance sont utilisées lors des procédures d'expulsion, et les résidents peuvent se retrouver dans une situation injuste et avoir du mal à trouver un nouveau logement.
De plus, les algorithmes utilisés dans ces systèmes de surveillance peuvent être biaisés, ce qui peut entraîner des erreurs d'identification, en particulier pour les personnes de couleur. Les agences de logement utilisent ces technologies sans aucune restriction ni supervision, ce qui soulève des préoccupations éthiques et pose des problèmes de confidentialité.
Cette situation crée un climat de peur et de paranoïa chez les résidents, qui se sentent constamment observés. Il est nécessaire de mettre en place des réglementations et des directives claires pour encadrer l'utilisation de la surveillance dans les logements sociaux afin de protéger les droits et la vie privée des résidents.
Apprenez-en plus sur ce sujet en consultant l'article :
‘Big Brother’ is Using Advanced Camera Tech and AI to Target the Poor. May 19, 2023 - Jeremy Gray https://www.echanj.co/rdt/NzQy
Eyes on the poor: Cameras, facial recognition watch over public housing. May 16, 2023 - Douglas MacMillan, The Washington Post.
https://www.echanj.co/rdt/NzQz
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Clés de recherche :
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