Vers 1500 en Amérique centrale, les Aztèques ont pris part à des conflits singuliers connus sous le nom de "Guerres des fleurs". Contrairement aux guerres classiques qui entraînaient des changements territoriaux, des pertes civiles et des batailles décisives, les guerres des fleurs se distinguaient par leur nature différente.
📺 Version audiovisuelle 👆🏾👆🏾👆🏾
Ces guerres se déroulaient avec des chefs militaires des deux camps se réunissant pour discuter des règles, de l'heure, du lieu et du nombre de soldats à engager. Contrairement aux conflits habituels, il n'y avait pas de victimes civiles, de changements territoriaux, de sièges ou de batailles militaires déterminantes.
Lors de la bataille, chaque camp alignait un nombre égal de soldats. Avant le début des hostilités, des cérémonies religieuses étaient effectuées par chaque partie. Les Aztèques étaient réputés pour être les guerriers les plus féroces de la région. Habituellement, ils utilisaient une variété d'armes, dont des fléchettes, des écharpes, des lances, des massues et des arcs pour subjuguer l'ennemi. Leur armée se composait de nobles bien entraînés et de paysans armés qui servaient de renfort.
Cependant, lors des guerres des fleurs, les Aztèques comptaient presque exclusivement sur les nobles ou ceux qui avaient une certaine influence éducative. Les armes utilisées étaient principalement des armes blanches, et les armes à distance étaient interdites. Les batailles débutaient par des charges entre les deux camps, sans commandant général ou formations complexes. L'objectif n'était pas de gagner par la tactique, la stratégie ou l'armement avancé, mais plutôt de vaincre l'ennemi par l'habileté et la force individuelle.
Puisque les deux camps étaient équitablement représentés et les conditions de départ égales, le vainqueur était censé être celui possédant les soldats de la meilleure qualité.
Ces guerres pourraient être comparées à des matchs de sport modernes, bien que beaucoup plus dangereux et mortels. Les pertes en vies humaines étaient généralement moins élevées que dans les batailles traditionnelles, et la capture des ennemis était plus courante. Le sort des prisonniers dépendait souvent de leur statut social : les nobles étaient souvent libérés, tandis que les moins privilégiés pouvaient être réduits en esclavage ou sacrifiés au dieu soleil.
Le camp vainqueur de la guerre des fleurs obtenait des droits de vantardise, des prisonniers et une expérience de combat pour les futures batailles. Après l'arrivée des Espagnols, les Tlaxcala, ennemis de longue date des Aztèques dans les guerres des fleurs, se sont alliés aux Espagnols pour les vaincre.
Confiance - Partage - Avantages
Rejoignez la Communauté ech@nj, accumulez des points de récompenses pour votre présence et votre participation, gagnez des primes avec votre membership.
Clés de recherche :
Histoire, guerre, aztèque, Aztec, colombian, Mexican